Il fut un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Un temps où les enfants mais également les adultes ne connaissaient qu’un seul écran : celui de la télévision. Aujourd’hui tout a changé. Ordinateurs, tablettes, smartphones…les écrans sont partout aidés par la numérisation qui est devenu omniprésente. On pense que tout cela nous aide et facilite la vie mais sans forcément imaginer les conséquences de ce nouveau mode de vie.
La nouvelle drogue ?
Cela peut paraitre exagéré de parler de drogue mais lorsque l’on regarde les chiffres et comportements, le numérique peut s’apparenter à cela chez certaines personnes ou catégories de population. En 30 ans, les français passent 3 fois plus de temps devant des écrans. Une hausse largement due à la numérisation de nos vies et notamment l’apparition des ordinateurs dans le cadre familial et professionnel. En effet, la part de la télévision augmente mais sans commune mesure par rapport aux autres écrans.
Il suffit d’observer autour de soi, dans la rue, dans les transports, au
restaurant…combien de gens sont rivés sur leur smartphone ? Faites le test et vous serez surpris. Aujourd’hui, cet appareil est presque comme une extension de notre corps et le prendre devient un réflexe. Surtout chez les jeunes générations.
Des dégâts dans de nombreux domaines
Si on passe du temps devant son ordi, cela peut s’expliquer par des raisons professionnelles. Mais l’apparition des smartphones qui peuvent remplacer la télé, les journaux, la radio… et avec lesquels les nouvelles générations ont grandi a changé la donne. Et provoqué des comportements excessifs qui ont bondi durant les confinements.
Les enfants entre 6 et 12 ans auraient passé 7h16 par jour sur leurs écrans en moyenne pendant le premier confinement de l’année 2020. Un temps passé sur ces « nouveaux » écran car la télévision n’a clairement plus la côte chez les jeunes générations.
Comme pour les drogués, aujourd’hui on parle d’addiction et plus particulièrement de cyber addiction avec des symptômes, des conséquences, des traitements et même des établissements spécialisés.
Et encore, il ne s’agit là que de dégâts que l’on peut constater autour de soi. Car quid de la fabrication de tous ces appareils dans des conditions sociales plus que précaires à l’autre bout du monde ? Quid de la pollution engendrée par les composants, les serveurs informatiques ? Rien que les data centers généreraient 1% des gaz à effet de serre et le secteur du numérique en produit plus à lui seul que le trafic aérien mondial, domaine pourtant régulièrement pointé du doigt.
Aujourd’hui, il est temps de se rendre compte de cette dépendance et de s’en affranchir.