Quand les élus œuvrent pour « manger sur son territoire »
L’autonomie alimentaire de nos territoires … tout un programme. Sont évoqués des délais de 1 à 4 jours pour les grandes villes, pas beaucoup mieux pour les territoires ruraux. La France a fait le choix de la spécialisation : l’élevage en Bretagne, les céréales en Beauce, le maïs dans le grand sud-ouest, … Or comme chacun sait se nourrir de maïs en buvant du vin à l’ombre des oliviers ne nous permettra pas de vivre bien longtemps.
A cela se rajoute un modèle agricole toujours aussi dépendant des énergies fossiles, des tensions géopolitiques qui ne cessent de s’intensifier, des échanges économiques instables, … Notre modèle agricole et alimentaire actuel, présenté comme un levier de puissance et de souveraineté, est en réalité extrêmement vulnérable.
La plupart des départements français affichent un potentiel nourricier honorable, au moins pour certains produits. Pourtant, les chances pour que ce qui se trouve dans votre assiette vienne des fermes et usines alentour sont très faibles !
Alors saluons celles et ceux qui œuvrent pour cette relocalisation et cette autonomie !
Jérémy Camus, Vice-Président de la Métropole de Lyon sur l’agriculture
Eve Demange, Conseillère municipale déléguée en charge de la résilience alimentaire, du quartier de La Bastide, Conseillère métropolitaine à Bordeaux, Conseillère départementale de la Gironde
Pierre Leroy, président du Pays du Grand Briançonnais, du Guillestrois, du Queyras et des Écrins et coauteur du livre Petit manuel de démocratie vivante (Actes Sud)
L’autonomie alimentaire de nos territoires … tout un programme. Sont évoqués des délais de 1 à 4 jours pour les grandes villes, pas beaucoup mieux pour les territoires ruraux. La France a fait le choix de la spécialisation : l’élevage en Bretagne, les céréales en Beauce, le maïs dans le grand sud-ouest, … Or comme chacun sait se nourrir de maïs en buvant du vin à l’ombre des oliviers ne nous permettra pas de vivre bien longtemps.
A cela se rajoute un modèle agricole toujours aussi dépendant des énergies fossiles, des tensions géopolitiques qui ne cessent de s’intensifier, des échanges économiques instables, … Notre modèle agricole et alimentaire actuel, présenté comme un levier de puissance et de souveraineté, est en réalité extrêmement vulnérable.
La plupart des départements français affichent un potentiel nourricier honorable, au moins pour certains produits. Pourtant, les chances pour que ce qui se trouve dans votre assiette vienne des fermes et usines alentour sont très faibles !
Alors saluons celles et ceux qui œuvrent pour cette relocalisation et cette autonomie !
Jérémy Camus, Vice-Président de la Métropole de Lyon sur l’agriculture
Eve Demange, Conseillère municipale déléguée en charge de la résilience alimentaire, du quartier de La Bastide, Conseillère métropolitaine à Bordeaux, Conseillère départementale de la Gironde
Pierre Leroy, président du Pays du Grand Briançonnais, du Guillestrois, du Queyras et des Écrins et coauteur du livre Petit manuel de démocratie vivante (Actes Sud)