Présentez-vous en quelques mots (l’activité, votre histoire, vous et/ou l’équipe)

Sophie Bougnon tricote l’histoire de sa marque « Ecolo-chic » depuis 2008.

De tricot, il en est question depuis le départ avec les premiers modèles de Pulls, écharpes, mitaines, robes, débardeurs et caracos présentés au salon du Prêt à Porter 2009 dans le nouvel espace « So Ethique» dédié aux modes émergentes alliant éthique et mode.

 

 

Jusqu’en 2013 soit durant quatre années, la marque Lola Bon’Heure sera présente aux salons du Prêt à porter Parisien. Une période pendant laquelle Sophie Bougnon voit se tarir les nombreux liens tissés avec les éleveurs, filateurs et façonneurs au gré de la fermeture des ateliers de confections.

« Je voulais prouver que l’on n’est pas obligé de faire 10 000 km pour fabriquer un t-shirt, une jupe ou un pantalon », Sophie veut replacer le développement durable au cœur du débat esthétique et ainsi offrir à la mode une alternative de préservation de l’artisanat textile ’made in France’

« L’idée c’est qu’en France on peut encore créer des choses, et ainsi remettre au gout du jour les savoirs-faire »

 

Parlez-nous des valeurs que vous défendez

Lola Bon’Heure déroule ses convictions de développement durable, de responsabilité environnementale et d’éthique d’un travail ‘made in France’ comme les fils de laine précieuse en provenance de France (Mohair, mohair et soie, alpaga, angora et laines recyclés) qui composent ses vêtements et accessoires.

Deux égéries ont inspiré le nom de la marque : Lola Montès et Rosa Bonheur qui instille la part féministe affirmée de Sophie Bougnon.

Hormis le caractère (aventureuse) de ses héroïnes, Sophie est inspirée par la légitimité du discours envers l’époque. Ne pas parler d’avant-garde, mais plutôt de responsabilité et de conscience de notre époque et de ses travers, voilà le discours de Lola Bon’Heure, comme une envie d’être ‘à la Bonne Heure’ en phase avec son temps et l’écologie.

« Comme il est important de se poser la question quand j’achète un t-shirt en coton très bon marché, est-ce qu’il y a des personnes ou même des enfants ne se font pas exploiter, dire non à l’esclavagisme moderne ? »

Les fils de laine se trament aux nombres des convictions d’économie locale, des techniques et du savoir-faire artisanal, d’un prix juste à chaque maillon qui forge la chaine de fabrication.

Toute les créations originales des collections Lola Bon’heure s’inscrivent dans une mode durable, les indispensables d’une garde-robe que l’on devrait soigneusement réduire à l’essentiel.

Renouveler les modèles qui fonctionnent. Les améliorer, les agrémenter. Ne plus céder aux sirènes du vêtement d’une seule saison, mais être dans le plaisir d’un achat de qualité, respectueux des causes environnementales, sociales et humaines.

Porter du Lola Bon’heure c’est se sentir bien dans son vêtement pour son confort, sa coupe, son style, mais aussi pour sa matière, sa noblesse et son authenticité.

 

Que proposez-vous sur le salon? Produits phares ? Des remises sur le stand? Des Nouveautés ? Animations ?

La malice du Bonheur se déploie dans le maillage de Lola Bon’heure et son équipe de Tricoteuses : Marcelle, Annette, Marianne, Dominique, Isabelle, Heide, Josie, etc. elles sont plus de 12 dames au parcours variés partageant le même amour du tricot fait main.  L’alchimie des laines et des fibres à tisser, crocheter ou tricoter opère autour de séance en groupe ou solitaire. Un véritable tissage de lien autour du savoir-faire.

La grande famille de tricoteuses est le socle de la fertilité de création et de production.

Une forme de modèle économique de générosité de temps, de partage de techniques et d’échange de savoir-faire.

Sophie inspire la marque de son empreinte et construit l’aventure collective Lola-Bon’heure avec l’ensemble des tricoteuses comme allégorie aux maillons de la laine tricoté main.

 

Parlez-nous du salon Marjolaine et de votre relation avec ce salon

Un souffle de slow wear, une vision globale de la création, une approche locale de la confection, un souci permanent de traçabilité.